Dans
ce troisième spectacle, Jean-Rémi poursuit son travail d’incarnation de
personnages qui lui est si cher, faisant la part belle à une écriture ciselée
et à une grande théâtralité.
Il
parle ici de l’humain: il en dissèque les failles, se joue de ses rêves – bien
souvent déchus- ou s’amuse de ses renoncements. Chacun des personnages semble
chercher sa place, celle qu’on voudra bien lui donner, mais surtout celle qui
lui revient. À Jean-Rémi de les accompagner avec tendresse et humour dans cette
quête de sens (qui s’avérera parfois difficile à trouver) en leur donnant une
voix, un corps, une respiration. Qu’ils aient quelque chose à dire, si possible
d’intéressant, qu’on ait envie de les écouter, de les comprendre ou de les
détester. Mais pourvu qu’ils (nous) parlent !